Gastroenterology
Janvier 2012Increasing incidence and prevalence of the inflammatory bowel diseases with time, based on systematic review. NA MOLODECKI.
GASTROENTEROLOGY 2012; 142: 46-54.
Cette revue systématique conclut à l’augmentation de l’incidence et de la prévalence de la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn « indicating its emergence as a global disease » touchant par exemple 0,6% des canadiens. A noter l’absence de chiffres pour le continent africain (à l’exception de l’Afrique du Sud).
Helminth infection does not reduce risk for chronic inflammatory disease in a population-based study. P. BAGER.
GASTROENTEROLOGY 2012; 142: 55-62.
Une hypothèse suggère que les infections par helminthes protégeraient des maladies inflammatoires du tube digestif. Enterobius vermicularis en est l’agent le plus fréquent. En analysant les prescriptions de son traitement (mebendazole) chez 132.383 enfants comparés à plus de 600.000 témoins, cette étude nationale danoise conclut que l’infection ne réduit pas le risque de maladie inflammatoire intestinale, d’asthme, de diabète ou de rhumatisme inflammatoire.
Maintenance of remission among patients with Crohn’s disease on antimetabolite therapy after infliximab therapy is stopped. E. LOUIS
GASTROENTEROLOGY 2012; 142: 63-70.
Chez 115 patients traités plus d’un an par infliximab et un antimétabolite, l’infliximab a été arrêté et une rechute observée l’année qui suit chez 44%. En cas de rechute, un nouveau traitement à l’infliximab est efficace et bien toléré dans 88% des cas. Le risque de rechute est d’autant plus faible que la rémission est complète (CRP – calprotectine), chez les femmes et en l’absence de traitement chirurgical. Cette étude indique la faisabilité de cette attitude chez certains patients mais n’est pas un encouragement, encore moins une recommandation.