Clinical Gastroenterology and Hepatology
Mai 2017Digital cohorts within the social mediome: An approach to circumvent conventionnel research challenges A. KULANTHAIVEL.
CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2017 ; 15 :614-618.
Pour les maladies rares, il est difficile de réunir assez de patients pour préciser leurs différents aspects et tester des traitements.
Les auteurs, à l’aide de Facebook et Twitter, ont créé un réseau de recherche pour l’hépatite auto-immune, ce qui leur a permis de réunir 1500 patients sur 2 ans.
White paper AGA: POWER-Practice guide on obesity and weight management, education and resources. A. ACOSTA.
CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2017; 15: 631-649.
« L’épidémie de l’obésité se poursuit à une vitesse alarmante », première phrase de l’article qui résulte d’un travail conjoint de différentes sociétés : gastro – pédiatrie – nutrition – chirurgie bariatrique. L’article est un guide pratique : POWER : Practice Guide on Obesity and Weight management, Education and Resources. Comme les conséquences digestives de l’obésité (reflux – stéatohépatite – etc..) sont plus fréquentes et plus précoces que le diabète et les maladies cardiovasculaires, le gastroentérologue est en première ligne. Ce guide pratique insiste sur l’importance d’un team multidisciplinaire, sur l’individualisation du traitement dont les bases sont le régime, le changement de comportement et l’activité physique et qui inclut la pharmacothérapie, l’endoscopie bariatrique et la chirurgie bariatrique.
Endoscopic bariatric and metabolic therapies: Surgical analogues and mechanism of action. P. JIRAPIMIO
CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2017 ; 15 : 619-630.
Comme l’indique le titre, plusieurs techniques endoscopiques s’inspirent de la chirurgie bariatrique avec de bons résultats. D’autres techniques sont explicitées : le ballon intragastrique (technique plus simple) et l’aspiration gastrique (aspiration postprandiale par une sorte de gastrostomie).
Association between response to acid-suppression therapy and efficacy of antireflux surgery in patients with extraoesophageal reflux. JT. KRILL.
CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2017 ; 15 : 675-681.
Cette étude rétrospective a porté sur 115 patients (2/3 avec un reflux typique – 1/3 avec des manifestations extra-œsophagiennes : toux – raucité – asthme) opérés pour reflux et suivis plus de 5 ans. L’opération donne de très bons résultats (>90% à 1 an) en cas de reflux typique répondant aux IPP. Les résultats sont moins bons en cas de reflux typique ne répondant aux IPP (78.9%). En cas de manifestations extra-œsophagiennes, les résultats sont moins bons même en cas de réponse aux IPP (58% à 1 an) et mauvais en cas de non réponse (33%).
Après 5 ans, il y a 1/4 de récidives en cas de reflux typique, au moins 3/4 dans les autres cas.
Major gastrointestinal bleeding is caused by occult malignancy in patients receiving warfarin or dabigatran to prevent stroke and systemic embolism from atrial fibrillation. KF FLACK.
CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2017; 15: 682-690.
Un essai randomisé prospectif comparant 2 doses de dabigatran et la warfarin dans la prévention d’AVC et d’embolies systémiques en cas de fibrillation auriculaire, a inclus 18.113 patients. 546 d’entre eux (environ 3%) ont eu une hémorragie digestive (chute de l’hémoglobine >2gr/dl – transfusion de 2U de sang ou plus).
8.1% étaient dus à un cancer digestif principalement colorectal (79.5%), surtout dans le groupe dabigatran (34/38 cancers) moins souvent gastriques (5/10 dans le groupe warfarin – 1/10 dans le groupe dabigatran).
Un éditorial accompagne l’article. Il explique l’action prédominante du dabigatran sur le tractus digestif inférieur par son absorption incomplète suivie d’une activation endoluminale et ainsi d’une action anticoagulante topique durant le transit intestinal. L’éditorial insiste sur d’autres aspects préventifs : dépistage préalable pour le côlon en cas d’usage prolongé d’anticoagulants – usage d’IPP préventif en cas de facteurs de risque.
Psyllium fiber reduces abdominal pain in children with irritable bowel syndrome in a randomized, double-blind trial. RJ SHULMAN.
CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2017; 15: 712-719.
6 gr de psyllium avant 12 ans, 12 gr plus tard, réduisent de moitié les épisodes douloureux en cas de côlon irritable chez l’enfant. Autres éléments intéressants : il n’y a pas de profil psychologique particulier (pas plus d’anxieux que de déprimés) – pas de modification du microbiome.