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American Journal Of Gastroenterology

Janvier 2011 Docteur Jean-Claude Debongnie

Abuse, trauma and GI illness: is there a link? DA. DROSSMAN

AM J GASTROENTEROL 2011; 106: 14-25.

DA DROSSMAN a consacré sa vie et de nombreux travaux aux troubles digestifs fonctionnels. Il a été le premier à montrer que des abus sexuels pendant l’enfance sont présents dans 50% des cas de colon irritable sévère. Ceci a été confirmé par de nombreux travaux américains; les données européennes sont plus maigres et les données africaines inexistantes. Ces données sont retrouvées dans le colon irritable post-infectieux et très probablement dans les syndromes de stress post-traumatiques. La résonance magnétique cérébrale fonctionnelle montre des anomalies chez ces patients, anomalies améliorées en cas de traitement psychosomatique efficace ou médicamenteux (restauration neuronale?). A ajouter à l’anamnèse?

 

Risk of esophageal adenocarcinoma in achalasia patients, a retrospective cohort study in Sweden. K. ZENDEHDEL.

AM J GASTROENTEROL 2011; 106: 57-61.

Si le risque majoré de cancer épidermoide de l’œsophage dans l’achalasie est connu (et confirmé dans cette étude RR x 11), dans ce groupe de 2896 patients, le risque d’adénocarcinome est également nettement majoré (RR x 10,4).

 

Potential precipitating factors of esophageal variceal bleeding: a case-control study. WE. LIAO.

AM J GASTROENTEROL 2011; 106: 96-103.

Dans ce groupe de 240 patients avec hémorragie digestive d’origine variqueuse oesophagienne, la prise d’alcool multiplie le risque 16 X par rapport au groupe cirrhotique contrôle. Vomissements, constipation et toux sévère majorent le risque; ce qui suggère des conseils de prévention.

 

Outcome of patients with type 1 or 2 autoimmune pancreatitis. F. MAIRE

AM J GASTROENTEROL 2011; 106: 151-156.

44 patients avec une pancréatite auto-immune ont été suivis pendant une moyenne de 40 mois. La pancréatite auto-immune de type 1 est une pancréatite sclérosante à infiltrat lymphoplasmocytaire riche en cellules positives pour IgG4; la pancréatite de type 2 comprend un infiltrat riche en polynucléaires, pauvre en IgG4. La rechute est observée dans 27% des cas, plus fréquente en cas d’IgG4 sériques élevés; cette rechute peut répondre à l’azathioprine. Une atrophie pancréatique et une insuffisance fonctionnelle exocrine s’observent dans plus d’1/3 des cas. La survenue d’un diabète est fréquente dans le type1; l’association aux MICI est fréquente dans le type 2.