Gastroenterology
Janvier 2009Obesity increases the risks of diverticulitis and diverticular bleeding. STRATE LL.
GASTROENTEROLOGY 2009; 136: 115-122.
L’étude prospective d’une cohorte de près de 50.000 patients suivie pendant 18 ans montre que le risque de diverticulite est multiplié par près de 2 quand le BMI est >30 et le risque d’hémorragie diverticulaire est d’un peu plus de 3. Donnée intéressante dans le cadre presque épidémique de l’obésité dont le rôle dans certains cancers digestifs est reconnu. Donnée utile dans le cadre de la chirurgie bariatrique … et de l’endoscopie bariatrique qui s’annonce.
A randomized controlled trial of antioxidant supplementation for pain relief in patients with chronic pancreatitis. STRATE LL.
GASTROENTEROLOGY 2009; 136: 115-122
Dans un groupe de 127 patients avec une pancréatite chronique, le groupe traité aux antioxydants (sélénium – acide ascorbique – carotène – tocophérol – méthionine) réduit de moitié le nombre de jours « douloureux » par rapport au groupe contrôle. Cela supporte le rôle du stress oxydatif dans la pancréatite chronique (mesuré dans cette étude) et apporte une nouvelle arme thérapeutique dans ce problème cliniquement difficile.
Pancreatic neuropathy and neuropathic pain – A comprehensive pathomorphological study of 546 cases. CEYHAM GO.
GASTROENTEROLOGY 2009; 136: 177-186.
Une augmentation du nombre de neurones et une hypertrophie de ceux-ci se retrouvent exclusivement dans la pancréatite chronique et l’adénocarcinome du pancréas et sont corrélés à la douleur neuropathique.
Human equilibrative nucleoside transporter 1 levels predict response to gemcitabine in patients with pancreatic cancer. FARRELL JJ.
GASTROENTEROLOGY 2009; 136: 187-195.
Après résection d’un cancer du pancréas, 538 patients ont été randomisés pour recevoir de la gemcitabine ou du 5FU. Les patients ayant un taux de hENT1 élevé (immunohistochimie), molécule transportant la gemcitabine dans la cellule ont un taux de survie sans récidive et un taux de survie plus que doublé à 2 ans! Encore un exemple de traitement « personnalisé » du cancer qui permet de sélectionner les patients chez lesquels le traitement sera efficace et de faire des économies de traitements couteux.