Gastrointestinal Endoscopy
Octobre 2014GUIDELINE: Optimizing adequacy of bowel cleansing for colonoscopy: recommendations from the US multisociety task force on colorectal cancer.
GASTROINTEST ENDOSC 2014; 80: 553-562.
Cet article « fil guide » avec 253 références bibliographiques, accompagné d’un article de synthèse de métaanalyses résume tout ce qu’il faut savoir et faire pour une coloscopie dans de bonnes conditions. Un colon « propre » doit être obtenu chez plus de 85% des patients. Dans le cas contraire, lors d’une nouvelle coloscopie, plus de 20% de lésions importantes (>10 mm), plus de 40% de polypes sont décelés. Des recommandations orales ET écrites doivent être fournies au patient. La préparation doit être « fragmentée » (split-dose) avec au moins une partie le jour de l’examen. Le délai entre la fin de l’ingestion et l’examen ne doit pas être trop longue, chaque heure de délai au-delà de 2 heures diminuant la qualité. Le délai de 2h entre la fin de l’ingestion et l’éventuelle anesthésie est suffisant pour les anesthésistes américains. La qualité de la préparation (idéalement précisée par une échelle validée) doit être mentionnée dans le protocole de l’examen.
The natural history of steroid-naive eosinophilic esophagitis in adults treated with endoscopic dilation and proton pump inhibitor therapy over a mean duration of nearly 14 years. S. LIPKA.
GASTROINTEST ENDOSC 2014; 80: 592-598.
13 patients dont le diagnostic final a été oesophagite à éosinophiles et dont le diagnostic initial (avant la description d’oesophagite à éosinophiles) était de sténose idiopathique congénitale ont été suivi en moyenne 14 ans, le maximum étant de 24 ans. Tous avaient dysphagie quotidienne et impaction alimentaire. Ils ont été traité par dilatation, 3 la première année, 1 tous les 2 ans ensuite et par inhibiteurs de l’acidité. Au cours du suivi, aucun n’a présenté de dysplasie ou de cancer.
Clues to uncommon and easily overlooked infection diagnoses affecting the GI tract and distincion frome their clinicopathologic mimics. M. AAMIR ALI.
GASTROINTEST ENDOSC 2014; 80: 689-706.
Dans cet article, relevons surtout les proctites infectieuses (Chlamydia – syphilis – gonorrhées). Les deux premières peuvent simuler MICI (y compris les fistules et les sténoses) ou les cancers. L’histologie n’est pas diagnostique. Il faut donc y songer surtout chez les homosexuels et quand les biopsies rectales montrent un infiltrat lymphoplasmocytaire intense alors que le sigmoïde est normal.