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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Janvier 2014 Docteur Jean-Claude Debongnie

Prevention of interval colorectal cancers: What every clinician needs to know. SG. PATEL.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2014; 12: 7-15.

Les études américaines récentes montrent que les patients ayant eu une coloscopie ont une réduction de mortalité par cancer colorectal de 60%. Pourquoi pas plus? Qu’est ce qui explique les cancers ou lésions avancées après une coloscopie laissant un colon sans lésion. Après un intervalle de 4 ans, 11% de lésions avancées et 0,6% de cancers sont diagnostiqués (évaluation minimale), plus souvent dans le colon droit. Certes, il existe des lésions à progression rapide, mais plus souvent, il s’agit de lésions ratées ou de polypectomie incomplètes – ce que suggèrent les coloscopies en tandem (avec un deuxième opérateur refaisant l’examen). D’où l’importance d’un examen « parfait »: préparation optimale (CAD prise en deux parties) – examen soigneux (temps de retrait nécessaire) – vérification pathologique du caractère complet des polypectomies.

 

Efficacy and safety of medical therapy for low bone mineral density in patients with inflammatory bowel disease: A metaanalysis and systematic review. J. MELEK.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2014; 12: 32-44.

Chez les patients atteints de MICI, l’ostéopénie touche jusqu’à 50% des patients, l’ostéoporose 15% pouvant entrainer des tassements vertébraux. Parmi les traitements, seuls les biphosphonates ont démontré leur efficacité tant sur l’amélioration de la densité osseuse que sur la réduction des fractures vertébrales. En passant, l’usage répandu du calcium et de la vitamine D – en dehors des MICI – n’a qu’un effet très modéré sur la densité osseuse et controversé sur la fréquence des fractures. En cas de MICI, la mesure de la densité osseuse est recommandée, en particulier après 50 ans, en cas d’usage prolongé de stéroïdes.

 

Younger age at diagnosis is associated with panenteric, but not more aggressive, Crohn’s disease. E. ISRAEL.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2014; 12: 72-79.

Le titre dit tout. L’étude d’un centre IBD canadien porte sur 571 patients dont 26% diagnostiqués avant l’âge de 18 ans. Ce groupe a plus souvent une maladie étendue, sans être plus grave, et sans entrainer une fréquence majorée d’interventions chirurgicales.

 

Risk factors for early colonic perforation include non-gastroenterologist endoscopists: A multivariate analysis. B. BIELAWSKA.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2014; 12: 85-92.

Que les complications (ici la perforation) soient plus fréquentes chez ceux qui ont moins d’expérience (ici les chirurgiens) n’est pas étonnant! L’étude porte sur 192 perforations au cours de plus d’un million d’examens – soit 0,017% de perforations précoces cad avant que le compte rendu de l’examen ne soit signé. Les perforations précoces représentent ¼ des perforations. Deux éléments importants: l’usage du propofol n’augmente pas ce risque – le risque est 5x plus élevé quand le patient à plus de 75 ans (en analyse multivariée).